mise à jour et synthèse le 20/02/18; lire ci-dessous ; TDAH : Groupe de réflexions alternatives aux préconisations de la HAS – Participation de l’AFPEN : STOP ou ENCORE ?
Tendance confirmée du surdiagnostic et de la surprescription –
Publié le 01/04/2012
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Ces chercheurs allemands qui publient dans la revue Psychotherapeut et le Journal of Consulting and Clinical Psychology apportent, pour la première fois, des données fiables suggérant que le TDAH, déficit de l’attention avec hyperactivité, est sur-diagnostiqué.
Leur étude montre une propension exagérée des psychothérapeutes et des psychiatres à donner un diagnostic basé sur des critères peu clairs et l’intuition plutôt que des critères diagnostiques reconnus. Les garçons en particulier sont beaucoup plus souvent diagnostiqués à tort par rapport aux filles…
Lire le document hyperactivité.pdf ci-dessous.
TDAH : Groupe de réflexions alternatives aux préconisations de la HAS – Participation de l’AFPEN : STOP ou ENCORE ?
Printemps 2014 : consultations publiques de la HAS sur les recommandations de bonnes pratiques destinées aux médecins de premiers recours où tout un chacun, particulier ou association, pouvait apporter sa contribution à la réflexion.
Juillet 2014 : un groupe de travail du CA adresse un courrier à Monsieur le Professeur Jean-Luc HAROUSSEAU , Président du Collège de la Haute Autorité de Santé soulevant différents points de notre place de psychologue travaillant dans les écoles.
En dehors des points qui pointent l’aspect positif de la démarche, notre courrier soulève aussi, entre autres :
– l’approche médicale y est prépondérante.
– en l’état actuel des recherches, l’entité syndromique du TDAH ne requiert pas l’unanimité de la communauté scientifique….
le recueil de données invite d’emblée à la prudence dans l’approche diagnostique de la question du TDAH, mais cette réserve disparait dans la suite du schéma et des protocoles de diagnostics proposés, ainsi que pour les accompagnements qui en découlent…
– l’évaluation psychologique ne peut se limiter à une évaluation psychométrique ou neuropsychologique, mais doit s’inscrire dans une dimension clinique intégrant des tests projectifs ou de personnalité, soit un bilan psychologique clinique complet permettant d’étayer un diagnostic différentiel tenant compte des processus développementaux et psychiques.
– une approche pluri-professionnelle et concertée, et ce dès l’approche d’analyse des difficultés rencontrées, nous apparaît fondamentale dans l’accompagnement des enfants, tant sur le plan thérapeutique que dans l’accompagnement pédagogique de l’enfant.
Lire en téléchargement ci-dessous la synthèse de la réponse AFPEN à l’ HAS.
Décembre 2014 : le rapport définitif sort « Conduite à tenir en médecine de premier recours devant un enfant ou un adolescent susceptible d’avoir un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité ».
En réaction au rapport de la HAS, à l’initiative du collectif « Initiative pour une clinique du sujet STOP DSM » un groupe de travail s’est constitué en juin 2015, pour élaborer des « recommandations » alternatives aux « recommandations de la HAS à propos des difficultés d’attention et de l’agitation chez l’enfant et l’adolescent ».
L’AFPEN est invitée à rejoindre ce groupe de travail afin d’y apporter d’autres éclairages de notre position dans l’école.
Ce groupe se réunit en moyenne une fois par trimestre regroupant divers participants, l’association des psychiatres indépendants (API), des psychanalystes…
Des points d’étapes des réflexions ont été transmis au CA et via la Lettre de l’AFPEN.