Le 26ème CONGRES de l’AFPEN à DEAUVILLE

Ouverture d’ un livre d’or : « En revenant de Deauville… »

Exprimez vos ressentis, vos remarques , vos remerciements… à l’attention de toute l’équipe du Comité d’Organisation du Congrès de Deauville 2019 !
Et aidez ainsi la prochaine équipe à construire le prochain congrès de Toulon 2021 !
Encouragez-les, participez !
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Le Conseil d’Administration de l’AFPEN

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La vidéo du discours d’ouverture de M. JM Blanquer est postée sur YouTube, cliquez sur le lien :


Deauville les 19, 20, 21 septembre 2019 :
– ETRE ENFANT ETRE ENSEMBLE –

cliquer, site dédié congrès afpen deauville 2019

– Le programme du congrès AFPEN de Deauville est aussi en téléchargement,
ci-dessous en .pdf .

Documents joints

2 Responses

  1. 26ème CONGRES de l’AFPEN à DEAUVILLE
    Ce congrès était un grand moment, avec un programme riche sur un thème qui est au cÅ“ur de notre pratique, dans un endroit vraiment magique avec du beau temps qui nous a permis d’en profiter. Un regret comme d’habitude, que cela passe trop vite. Un grand merci aux organisateurs!

  2. Le livre d’or du 26ème CONGRES de l’AFPEN à DEAUVILLE
    Congrès quand tu nous tiens !!
    Bonjour aux congressistes, je voudrais tout d’abord remercier toutes les collègues qui se sont mobilisées et se mobilisent encore pour monter ce congrès et j’espère qu’elles(ils) ne prendront pas pour elles ( eux )ces remarques qui ont pour but d’orienter une réflexion mais surtout pas de viser qui que ce soit , surtout pas ses sympathiques représentantes . Ayant précisé ceci je vous livre mon sentiment sur le congrès.
    A ce congrès, j’y viens depuis bientôt depuis 15 ans et à chaque fois que je reviens chez moi , dans mon petit Rased du bout du monde , j’en reviens ë boosté », j’ai une pèche d’enfer, comme dirait l’autre. A chaque congrès je croise mes anciennes collègues de promo 2002-2003 et puis j’ entends des choses qui font sens dans ma pratique de tous les jours, qui viennent mettre des mots sur les noeuds divers et variés de notre quotidien. Au fur et à mesure du temps et des congrès, je me suis rendu compte de la place prépondérante qu’on pouvait occuper pour aider ces petits d’humains à grandir . Cette année ce ne fut pas le cas, je vais essayer de vous dire pourquoi…
    J’apprécie toujours autant de croiser mes anciennes et nouvelles collègues, de passer 3 jours avec elles, d’en savoir un petit peu plus sur leur fonctionnement et leurs failles, vous savez ces choses que notre drôle de métier nous a appris à détecter dans les interstices du discours, utilisés par certains comme un instrument de pouvoir mais qui, pour la plupart d’entre nous, nous permettent d’avoir une idée de ce qui se trame dans ce sacré inconscient. Je trouve que c’est toujours bon signe quand ë ça » apparaît, ça veut dire que l’autre avec un grand A se sent en sécurité pour parler de ce qui la (le) touche vraiment. Sa singularité d’humain, celle qui fait que notre métier est si complexe et intéressant. Et puis on a bien rigolé, la plupart ont baissé la garde et le lien s’est modifié, on comprend mieux ce qui fonde chacune et chacun. J’adore ce moment où on recroise les collègues et où elles ont dans leur regard cette étincelle qui vous dit quelque chose comme , ë bien sûr nos difficultés sont là mais nous partageons quelque chose de commun!

    Ce commun ce sont ces conférences qu’on a entendues et qui nous ont interrogées, questionnées et qui ont engendré une petite culture commune! Malheureusement cette année les conférences n’ont pas provoqué cela. Pour l’illustrer , celle qui me revient le plus souvent est celle de G. Borst sur ë Apprendre, le point de vue de la psychologie et des neurosciences cognitives du développement ». Il symbolise bien ce qui nous arrive et qui s’accentue depuis quelques années.

    Il parle et je ne suis pas concerné, il déroule un power point qu’il aurait pu utiliser dans beaucoup d’autres problématiques, souvent écrit en anglais. Ca semble cohérent, scientifique, il y a beaucoup de chiffres qui semblent démontrer quelque chose. Comme lui, beaucoup d’intervenants semblaient vouloir démontrer leurs propos par des chiffres mais en fait ils ne disent rien de leur vérité mais disent tout de la vérité : ils se retirent derrière une démonstration pseudo scientifique qui semble prouver quelque chose mais ça ne nous parle pas, on a du mal à faire le lien avec nos tâches quotidiennes. Cette vérité qui semble s’imposer à tous ne parle à personne ou plutôt si elle parle avec la voix du maître, de celui qui ne se représente l’humain que comme une marchandise à planifier, contrôler et avilir… nous ne sommes pas ça, nous sommes des êtres de pensée et de critique plein de désirs !!!

    Et puis quand il s’adresse au membre du cabinet du gouvernement en le tutoyant cela me choque. En fait oui, je sais maintenant pourquoi, nous n’avons pas la même éthique! Il pense que la vérité peut venir d’une démonstration savante, experte qui se targue d’un scientifisme que j’appellerais ë de contrôle ». Celui qui vise la normalisation d’une population toujours plus déshumanisée, ceci par des injonctions de ce qu’il faut faire. Il participe à ces injonctions et les utilise pour une prise de pouvoir toujours plus croissante. Elles font croire au praticien, enseignant ou psychologue, que si le sujet dysfonctionne c’est parce que ces injonctions n’ont pas été bien appliquées, c’est tellement plus aisé !
    . Son but dans la vie est de plaire au roi, c’est pourquoi sa proximité avec le pouvoir m’ exaspère. Cet isolement des phénomènes contrôlables, qui va avec une évaluation toujours plus pressante ne vise qu’à nous faire croire que c’est ce qui est évaluable qui est important. Mais en fait c’est seulement le moyen de nous surveiller et de nous punir, s’il le faut. Au final cela n’est pas nécessaire puisqu’au fur et à mesure nous intégrons ces normalisations de façon volontaire si nous n’y faisons pas attention.
    A l’inverse nous nous targuons d’une éthique où le sens et le désir sont à l’Å“uvre. Nous essaierons de soigner ces petits de femmes et d’ hommes, tant qu’on le peut, et nous éviterons à tout prix de les mettre dans des cases qui ne contribuent qu’à les aliéner un peu plus. C’est sûrement dans ce sens que la revue nous demande d’écrire sur notre clinique, écrivons car nous devons faire connaître aux autres ce commun qui nous lie et dont nous avons tant besoin.